70e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954

Aujourd’hui, au CRTAA, le 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne a été célébré avec une profondeur émotive et historique. À cette occasion, la moudjahida Mme Mostefai Hanifa, surnommée “Foufa” âgée de 97 ans, que dieu lui prête longue vie, a livré une conférence poignante retraçant son parcours de vie, la force des femmes algériennes face à l’oppression coloniale, et son combat inébranlable pour l’indépendance du pays.
Mme Mostefai, militante engagée, a incarné la résilience face aux épreuves et la volonté inébranlable de libérer son pays. Marquée par des années de lutte, elle a relaté un épisode marquant de sa vie au tribunal d’El Kseur. Face au juge, et au mépris de l’étonnement de son propre avocat, elle lança cette phrase devenue symbolique : “Jamais je n’oublierai ce que la France m’a fait.” Faute de preuves, elle fut relâchée, mais reprit immédiatement ses activités militantes jusqu’à la libération du pays en 1962.
Mme Mostefai a également évoqué ces innombrables femmes et hommes dont le courage, resté dans l’ombre, a contribué à l’aboutissement de l’indépendance. Certains sont morts dans l’anonymat, d’autres sont connus uniquement par leur entourage proche, mais tous partagent un engagement commun que l’Histoire gagnerait à reconnaître pleinement.
Son témoignage vibrant a résonné comme un hommage à toutes ces vies dédiées à la cause algérienne, rappelant l’importance de préserver la mémoire de celles et ceux qui ont fait de l’indépendance une réalité.

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